78 MARQUES ET DÉTAILLANTS DU SECTEUR BELGE DE LA MODE SOUHAITENT MODIFIER LA LÉGISLATION SUR LES SOLDES
Vilvorde, 3 avril 2020 – Les marques belges de mode, de lingerie, de maroquinerie et de chaussures, leurs clients grossistes et plusieurs chaînes de mode demandent d’urgence un entretien avec la Première ministre, Sophie Wilmès et la ministre de l’Emploi et de l’Economie, Nathalie Muylle, pour maintenir leur secteur à flot et ainsi éviter des centaines de faillites et des milliers de pertes d’emplois. Cela peut se faire en reportant les soldes au moins jusqu’au 1er août et en remplaçant les soldes de bouche-à-oreille et le système de vente liée par la période d’attente, applicable dès la réouverture des magasins physiques.
La majorité des marques belges de mode, de lingerie, de maroquinerie et de chaussures, leurs clients grossistes et plusieurs chaînes de mode ont demandé via une lettre, un entretien urgent avec la Première ministre, Sophie Wilmès et la ministre de l’Emploi et de l’Economie, Nathalie Muylle. “Si nous voulons sauver notre industrie de la destruction, nous devons ajuster la législation actuelle sur les soldes», ont déclaré Mimi Lamote, PDG de Mayerline, et Peter Perquy, PDG de Terre Bleue, Gigue et Zilton. Les deux managers agissent comme porte-parole du secteur de la mode.
Le secteur demande les adaptations suivantes de la législation :
- Les soldes commencent au minimum un mois plus tard, soit au plus tôt le 1er août
- Les soldes de bouche-à-oreille et le système de vente liée sont supprimés et remplacés par une période d’attente comme auparavant, avec comme date de début la réouverture des magasins physiques
- Les acteurs internationaux et digitaux doivent également respecter les règles adaptées.
Les pertes s’accumulent
Les magasins de mode ont dû fermer leurs portes le 18 mars et depuis lors, les pertes s’accumulent jour après jour. Les stocks sont payés, les collections automne-hiver sont en cours de production et doivent être préfinancées ; les collections de l’été prochain sont en pleine préparation et en attendant, plus d’argent ne rentre. Peter Perquy: «Lorsque nous pourrons réouvrir les magasins, nous savons que certains grands détaillants et acteurs en ligne seront enclins à vendre autant de marchandises que possible à des prix très avantageux pour se débarrasser des stocks et générer rapidement du cash-flow. Il n’en va cependant pas de même pour les marques et les boutiques belges : si nous ne pouvons pas vendre nos collections avec une marge à part entière pendant plusieurs mois, nous n’avons pas de réserve financière pour supporter les soldes et pour absorber une partie des pertes.
Bain de sang sur le marché du travail
Le Covid-19 a éclaté avant que les ventes n’aient pu démarrer véritablement ; les magasins ont dû fermer leurs portes pendant les mois de vente les plus difficiles de l’année. Mimi Lamote «Si rien ne change en mai, juin et juillet à la législation actuelle sur les soldes, notre secteur s’effondrera : des centaines d’entreprises de mode et des milliers d’emplois sont en jeu. Nous savons déjà qu’avec la législation actuelle, de nombreux chefs d’entreprise ne seront pas en mesure de sauver leur entreprise de mode, quels que soient leurs efforts”.
Les adaptations demandées ne coûtent rien au gouvernement, mais elles ont un impact positif énorme sur l’emploi et l’économie de notre pays. De plus, la TVA sera beaucoup plus élevée pendant un grand nombre de semaines.
Concertation avec le gouvernement
Le secteur de la mode souhaite à court terme s’asseoir autour d’une table «virtuelle» avec une délégation pour discuter en détail de leur requête avec le gouvernement. «C’est dans l’intérêt de notre avenir et dans l’intérêt de préserver un paysage commercial diversifié et ancré localement du monde belge de la mode que nous invitons le gouvernement à répondre positivement à notre demande et à adapter la réglementation», déclarent Mimi Lamote et Peter Perquy.
La demande d’adaptation de la législation sur les soldes est soutenue par 78 marques et détaillants de mode, plus de 1.400 points de vente qui occupent plus de 6.500 travailleurs. Unizo et Creamoda, la féfération de la mode belge, soutiennent cette initiative qui de plus, a figuré à l’agenda de la politique européenne du 23 mars dernier grâce aux parlementaires européens, Monsieur Guy Verhofstadt et Madame Hilde Vautmans.
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Note pour la rédaction :
Porte-paroles de cette initiative :
Mimi Lamote, PDG Mayerline, 0477/47.68.37, [email protected]
Peter Perquy, PDG Terre Bleue, Gigue & Zilton, 0486/46.16.28, [email protected]
Au nom de toutes les marques/détaillants de mode mentionnés ci-après:
- Amania Mo, Veerle Baert, CEO
- Ambiorix, Peter Vavedin, CEO
- Andres Sarda, Marleen Vaesen, CEO
- Alice et Maman, Céline Liétaer, CEO
- Ann De Meulemeester, Anne Chapelle, Owner/CEO
- Atmosfashion/Senso, Filip Roels, Zaakvoerder
- Baba Babywear, Isabel Hinnekint , CEO
- Bel en Bo, Michel Delfosse, CEO
- Bellerose, Patrick Van Heurck, CEO
- Best Buy Shoes, Dieter Willekens, Director
- Brantano, Anja Maes – Dieter Penninckx – Manu Bracke, Owners
- Bristol, Elise Vanoudenhove, CEO
- Caroline Biss, Bart Saelen, CEO
- Christian Wijnants, Christian Wijnants, Owner
- CKS, Anja Maes – Dieter Penninckx – Manu Bracke, Owners
- City Sport, Tom Declercq, CEO
- Clio Goldbrenner, Marie Mys, CEO
- Collectors Club, Nele & Veerle Van Doorslaer, Owners
- Comme Ca, Koen Balliere, CEO
- Cycleur de Luxe, Patrick Vanneste, CEO
- Due Amanti, Annelies Boulanger, CEO
- E-Bound, Bart Maton, Managing Director
- Emoi, Bart Maton, Managing Director
- Eskimo, Réjane De Groote, General Manager
- Filou & Friends, Rudy Maes, CEO
- Formen, Luc Notredame – Petra Dewilde, Owners
- FourRoses/Bronson, Miguel Uytterhaegen, Algemeen Directeur
- Fred en Ginger, Anja Maes – Dieter Penninckx – Manu Bracke, Owners
- Furore, Veerle Baert, CEO
- Gigue, Peter Perquy, CEO
- Gymp, Geert Anckaert, CEO
- Haider Ackermann, Anne Chapelle, Owner/CEO
- Her, Veerle Baert, CEO
- Hirondelle, Patrick Despiegelaere, CEO
- JBC, Bart en Ann Claes, Owners
- Jo De Visscher, Jo de Visscher, Owner
- Julia June, Veerle Baert, CEO
- Just in Case, Steven Van Roy, CEO
- Katrien Smets, Katrien Smets, Owner
- KOMONO, Jamey Coppen, Retail manager
- Lemon Beret, Bart Maton, Managing Director
- Linea Raffaelli, Kim De Boeck – Liesbeth Vanderstappen, Owners
- LNKNITS, Ellen Kegels, CEO
- Lola & Liza, Henri Appelstein, Owner
- Marie Jo, Marleen Vaesen, CEO
- Marie Mero, Ruben Vanderelst, CEO
- Martin Maple, Philip Lapeirre, CEO
- Marylene Madou, Marylene Madou, Owner
- Mayerline, Mimi Lamote, CEO
- Mieke Dierckx, Mieke Dierckx, Owner
- Natan, Edouard Vermeulen, CEO
- Nathalie Vleeschouwer, Jan Bevernage, CEO
- Oni Onik & NXi by Oni Onik, Jan Vanhoutte, CEO
- Oscar the Collection, Stephanie Lauwers, CEO
- Patrick, Mattias Vanderschueren, Director
- Peignora/Leon & Leonie, Dominique Geldhof, CEO
- Pluto, An Kluft, CEO
- Prima Donna, Marleen Vaesen, CEO
- PTC Fashion, Tine Vanhoutte, Medezaakvoerder
- RE-GEM, Bart Maton, Managing Director
- Rue Blanche, Astrid Regout, CEO
- Safety Jogger, Mattias Vanderschueren, Director
- Scapa, Arlette Van Oost, CEO
- Oliver, Christina Stolte, Country Manager Belux
- Sprox, Mattias Vanderschueren, Director
- Studio 10, Dimitri De Roeck, General Manager
- Terre Bleue, Peter Perquy, CEO
- Thelma & Louise, Liza Tanghe – Marie Friling, Owners
- Toos Franken, Toos Franken, Owner
- Tutu Chic, Freya Poppe, CEO
- Vandevelde, Herman Vandevelde, Owner
- Wearable Stories, Loredana Falone, CEO
- Wolk, Joris Smeuninx, Founder
- Woody/Lords & Lilies, Steven Van De Velde, CEO
- Wouters & Hendrix, Elise Taillieu, CEO
- Xandres, Patrick Desrumeaux, General Manager
- X-Peak, Bart Matton, Managing Director
- Zilton, Peter Perquy, CEO